Saturday, November 10, 2012

SES-BANK : LE RETOUR !

Thème : SES-BANK le retour !

La forme blog ne me convient définitivement plus.
J'ai donc opté pour le format veille.
Vous pouvez suivre de nouveau SES-BANK ici : http://www.scoop.it/t/ses-bank

Friday, June 08, 2007

La migration de l'espèce.

Thème : L'évolution de l'humanité.


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Une remarquable ressource pour visualiser comment graduellement l'humanité a gagné le monde.

Vous souvenez-vous de ce qu'il faut continuer à pouvoir faire pour être sûr de rester un sapiens ? ;o)

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Monday, June 04, 2007

Lectures pour le dernier été avant le baccalauréat.

Thème : Quelques conseils de lecture en vue de la Terminale ES.



Vous pouvez téléchargez le document par un simple clic en bas à gauche du document (download as pdf), c'est pas beau ça ?
Je ne m'extasie pas longuement sur tout ce que je découvre lors de mes surfs (pour vous épargner...) mais je vous promets de belles choses pour l'an prochain car j'ai plein de pépites en stock... enfin si nous survivons tous jusque là ;o)

Thursday, May 24, 2007

Un peu d'économie en BD.

Thème : L'économie par la BD.

J'ai pensé que cette info du JDN pourrait vous intéresser. N'en parlez pas aux TES, il faut qu'ils révisent...

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Par ici...

Si vous lisez ou connaissez l'une d'elle, faites-nous part de vos impressions.
Bonne lecture !

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Wednesday, May 09, 2007

Les limites du marché : le bien commun.

Thème : Limites du marché.

Une critique du marché avec « Le Bien Commun », un documentaire Canadien de Carole Poliquin, 2002, productions ISCA. Il dénonce clairement les aspects négatifs de l'extension de la sphère marchande. Il incarne ainsi un tout autre point de vue que ceux étudiés jusqu'ici toujours favorables au marché.

Sur le mode du récit de la Genèse, le documentaire retrace une re-création du monde par l'homme d'affaires qui transforme pratiquement tout en marchandises. Plusieurs histoires sont rapportées par la réalisatrice qui toutes témoignent de conséquences déjà bien visibles du règne du marché en différents domaines jusque là épargnés : l'eau, les connaissances; les semences, le corps humain, les services publics...


Pour accéder à la vidéo et au travail guidé :

Le Bien Commun,
un documentaire Canadien de Carole Poliquin, productions ISCA, 2002.

1- Pour chacune des 7 parties du documentaire, notez les idées importantes et proposez un court résumé de la situation qui est décrite.
2- S'agit-il ici de supprimer le marché ?
3- Doit-il pour autant être étendu à tout ? Tout peut-il devenir une marchandise ? Pourquoi ?
4- Qu'est-ce qu'un bien commun ?
5- A quelles conditions le marché est-il compatible avec la démocratie ?

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Wednesday, May 02, 2007

L'Extension du domaine de l'Etat.

Thème : Les Moyens d'action des pouvoirs publics.

Nous avons vu que si l'idée de marché a constitué en son temps une sorte de nouveau modèle politique, voire apolitique en ce sens que c'est le marché (l'économique) et non le contrat (politique) qui apparaît devoir réguler la société et l'économie, le rôle des pouvoirs publics est loin d'être réduit à néant par l'extension du marché.

Ne serait-ce que par l'institutionnalisation permanente de ce dernier à laquelle les pouvoirs publics participent activement (sur ce point voir le post précédent : Le marché naît-il spontanément des échanges ?).

En réalité, on a assisté historiquement à une extension du domaine de l'Etat qui est intervenu graduellement au-delà de ses missions traditionnelles, dans des domaines où sa légitimité était nouvellement acquise (l'éducation, l'action économique...).

Bien entendu, cette évolution de la conception du rôle de l'Etat se traduit quantitativement par une augmentation générale du poids des dépenses publiques dans l'économie et donc des prélèvements obligatoires.

Nous allons donc mesurer les effets de cette augmentation d'une "demande" d'Etat.


I L'ETAT est progressivement devenu un acteur majeur.

Document 1 : "En un peu plus d’un siècle, les dépenses publiques ont, bien qu’à des degrés divers, fortement progressé dans tous les pays occidentaux développés. Les prélèvements obligatoires ont connu une évolution analogue dont les origines ne font pas l’objet d’une analyse consensuelle parmi les économistes. Longtemps, le poids des ces prélèvements obligatoires a été déterminé presque exclusivement par les guerres : en temps de paix, les impôts représentaient une part très faible de la production (moins de 10 % du PIB avant 1914). Pendant chacune des deux guerres mondiales, les dépenses militaires ont atteint, voire dépassé, 50 % du revenu national des principaux pays concernés. (...)

La période de l’Etat-gendarme est un moment libéral dominé par l’idée de supériorité de l’initiative privée développée par des auteurs tels que François Quesnay, Adam Smith ou Jean-Baptiste Say : l’Etat doit donc laisser jouer les mécanismes du marché et se tenir le plus possible en dehors de l’activité économique. Ses interventions doivent être aussi légères et neutres que possible : il a pour rôle essentiel de légiférer afin de donner un cadre d’action aux individus et de créer les services publics rigoureusement indispensables pour faire respecter les lois, assurer la défense nationale et la sécurité intérieure, fournir les infrastructures de base et pourvoir à l’instruction des citoyens (pour permettre le bon fonctionnement de la République, notamment)(...). Les dépenses publiques sont donc essentiellement limitées au financement de services qui ne peuvent être fournis par l’initiative privée et l’impôt (la protection sociale n’existe encore pas) doit être aussi léger et discret que possible : il a pour unique fonction de couvrir les dépenses publiques et ne sert pas explicitement à orienter la politique économique."

Document 2 :




Source des documents : Prélèvements obligatoires, compréhension, efficacité et justice sociale, rapport du Conseil Economique et Social, 2005.

1- Grâce à un lexique définissez le terme de "dépenses publiques".
2- Caractériser l'Etat-gendarme.
3- Déterminez pour la France la période de transition vers un Etat interventionniste.

Document 3 : "La période interventionniste s’est développée pendant l’entre-deux-guerres. Elle a été marquée par l’influence de la première guerre mondiale et de la crise de 1929 qui ont poussé les pouvoirs publics à intervenir délibérément dans la vie économique et sociale (...). Mais il s’agit d’un interventionnisme de fait plus que de doctrine : il vise surtout à corriger certaines déficiences du « libre jeu du marché » lorsqu’elles ont des conséquences sociales graves. Cela s’est traduit par des déficits budgétaires et par une hausse des prélèvements obligatoires.

Mais ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale que l’Etat deviendra un véritable acteur économique. C’est le caractère constant et systématique du rôle économique et social de l’Etat dans la phase suivante qui justifie de lui attribuer le qualificatif d’acteur économique. Cela s’explique, dans les premières années qui suivent la Libération, par trois facteurs : d’abord, la nécessité de reconstruire l’économie à la suite des dommages causés par les hostilités ; ensuite, le souvenir de la crise des années 1930 ; enfin, le large écho rencontré par les théories keynésiennes.

Selon ces dernières, les mécanismes du marché n’étant pas en mesure d’assurer un plein emploi durable, l’Etat doit exercer une action de relance de la demande globale lorsque l’économie se trouve dans une situation d’équilibre de sous-emploi. De plus, ces implications plus fortes dans la vie économique, notamment par le développement des entreprises nationalisées (électricité, transports, télécommunications) ont été accompagnées de mesures de redistribution des revenus avec, en particulier, la mise en place des systèmes d’aides sociales et de sécurité sociale dans la plupart des pays industrialisés : en redistribuant des revenus à la population, les pouvoirs publics réduisent certaines inégalités sociales, alimentent aussi la demande globale et exercent une action bénéfique sur le niveau de l’activité économique.

L’extension du rôle économique et social des pouvoirs publics s’est traduite, sur le plan budgétaire, par une forte augmentation des dépenses, en particulier de celles sortant du cadre des missions traditionnelles, dites «régaliennes », de l’Etat et par une forte expansion de l’ampleur et du rôle des prélèvements obligatoires : ceux-ci ne sont plus seulement considérés comme de simples moyens de financement des dépenses publiques mais servent aussi d’instruments spécifiques d’intervention des pouvoirs publics dans la vie économique et sociale."
Source : Prélèvements obligatoires, compréhension, efficacité et justice sociale, rapport du Conseil Economique et Social, 2005.

Questions :
1- Définir le déficit budgétaire.
2- Définir les prélèvements obligatoires.
3- Comment s'explique l'interventionnisme croissant de l'Etat dans les affaires économiques et sociales ?
4- Illustrez par un exemple l'idée keynésienne en italique.
5- A partir de la phrase en gras, proposez une critique du terme de "prélèvements obligatoires".

Document 4 : Evolution des taux de prélèvements obligatoires (en % du PIB) dans les pays développés de 1965 à 2002.


Questions :
1- Décrivez l'évolution générale des taux de PO sur la période.
2- Comment l'expliquez-vous ?
3- Quelle évolution observez-vous plus récemment ?
4- Formulez une hypothèse pour en rendre compte.

II Un nouveau rôle qui nécessite des moyens croissants : Le Budget de l'Etat.

Site ressource : Le Budget de l'Etat

Comment est élaboré le budget de l'Etat ?
1- Qui est à l'origine du projet de loi de finances ?
2 - Dans le cadre de la LOLF, qu'est-ce qu'une mission ?
3 - A quelle période de l'année civile le projet de loi de finances est-il discuté par le Parlement ?
4 - Qu'est-ce qu'une loi de finances rectificatives ou collectifs budgétaires ?
5 - Qu'est-ce qu'une loi de règlement ?

Quelles sont les ressources de l'Etat ?
1- A combien s'élèvent les recettes nettes du budget de l'Etat en 2007 ?
2- Qu'est-ce qu'un impôt direct ? Donnez-en des exemples.
3- Qu'est-ce qu'un impôt indirect ? Donnez-en des exemples.
4- Quel est l'impôt qui contribue le plus au budget de l'Etat ?
5- Quelle est approximativement la contribution de l'impôt sur le revenu ?

Quels sont les emplois principaux de ces ressources ?
Dépenses par missions de l'Etat en 2007
1- Quelle sont les missions qui représente le plus gros de la dépense ?
2- Calculez pour les 3 premières leurs poids en % du total des dépenses.

Qu'est-ce que le solde budgétaire ?
1- Définir le solde budgétaire.
2- Qu'est-ce que l'équilibre budgétaire ?
Un excédent budgétaire ?
Un déficit budgétaire ?
3- Quels sont les effets d'un ralentissement de la croissance économique sur le déficit budgétaire ?
4-comment l'Etat parvient-il à financer un déficit budgétaire ?
5- Quelle différence entre le déficit budgétaire et la dette publique ?

Réflexion :
A votre avis, le rôle de l'Etat aujourd'hui est-il toujours en extension ? Pourquoi ? Proposez plusieurs hypothèses ou faits explicatifs.


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Tuesday, May 01, 2007

Le marché naît-il spontanement des échanges ?

Thème : L'institutionnalisation du marché.

Ce dossier de documents a été conçu lors d'un stage avec ma collègue du Lycée Louis Pasteur Cécile Mourey.

Document 1 :

Source : Site d'Association de Parents d'élèves.

Questions :
1- Quelles valeurs et quelles normes sont transmises par l’octroi d’argent de poche aux enfants ?
2- Quelles sont les instances de socialisation qui participent à l’initiation des enfants aux transactions ?

Pour accéder à la suite du dossier de documents


Document 2 :
« Mardi 23 janvier 2007. Au programme de la journée, une conférence à l’ENS-LSH Lyon. Départ de Poitiers, arrivée gare de Montparnasse. Direction gare de Lyon en métro. Mince, plus de ticket. Solution : acheter un ticket au guichet. Prix à l’unité : 1,40€. Problème : la file d’attente aux guichets comme aux machines n’en finit pas…

Solution alternative : des vendeurs à la sauvette me proposent un ticket au tarif de 1,40€. J’achète ou pas ? Ils me proposent le ticket au même prix après tout. A bien regarder les gens autour de moi, beaucoup refusent. Peut-être ont-ils le temps d’attendre? Pourtant, ils ont l’air bien pressés, à voir comme ils trépignent en faisant la queue. S’ils refusent, c’est peut-être qu’ils pensent qu’on veut les arnaquer. Les billets doivent être faux. Où périmés. D’autant plus que, délit de faciès oblige, ils n’ont pas l’air français quinzième génération, ces vendeurs…

Ils auraient dû faire fac d’éco, ces voyageurs en transit, parce que, économiquement, ça se tient, ce petit commerce : si je n’ai besoin que d’un ticket, le fait de le leur acheter ou de l’acheter au guichet ne change rien pour moi. Si, de plus, je dois attendre pour accéder au guichet, je gagne à le leur acheter : le prix du ticket est le même, mais j’économise en temps d’attente, temps auquel je peux attribuer une valeur monétaire, correspondant au gain réalisé. De leur côté, les vendeurs à la sauvette achètent des carnets de tickets tarifs réduits (10,90€ le carnet de 10) et les revendent à l’unité plein tarif. Ils empochent donc un gain par ticket vendu de 0,31€ (=1,40 – 10,90/10), gain tout à fait légitime, puisqu’ils permettent aux voyageurs de ne pas perdre de temps. En fait, ces vendeurs ne font rien d’autre que me permettre d’économiser sur les coûts d’utilisation du marché du ticket de métro, coûts que les économistes qualifient de coûts de transaction.

Dès lors, pourquoi autant de personnes refusent-elles de leur acheter des tickets ? Parce qu’on ne les connaît pas, ces vendeurs à la sauvette, me direz-vous. Certes, mais c’est un peu court comme argument : vous ne connaissez pas non plus la personne au guichet qui vous vend un ticket… En fait, il y a une différence de taille : dans le dernier cas, ce n’est pas à une personne que vous vous adressez, mais à une institution (la RATP), institution en laquelle vous avez confiance. Plus que dans les vendeurs à la sauvette, en tout cas. L'acheter à ses derniers vous fait courir un risque (objectif ou non), auquel on peut attribuer également une valeur monétaire. Si on ne leur achète pas de ticket, c'est que l'on considère que le coût lié à ce risque est supérieur au gain de temps.

Si, maintenant, vous achetez, malgré tout, un ticket de métro à un vendeur à la sauvette (chose que je fais de temps en temps), et que vous êtes satisfait de la transaction (ça a toujours été le cas), vous avez de fortes chances de récidiver la fois d’après. Même si ce n’est pas le même vendeur à la sauvette. Car votre première expérience vous aura appris à faire confiance non pas au vendeur précis qui vous a vendu le ticket, mais au groupe formé par l’ensemble des vendeurs, groupe que l’on peut assimiler à une nouvelle institution, de nature plus informelle cette fois. Les interactions passées vous ont appris à leur faire confiance, le risque disparaît.

Dans tous les cas, on le voit, le marché du ticket de métro (c'est vrai des autres marchés) est tout sauf naturel. Il suppose, pour fonctionner, des règles du jeu clairement établies et acceptées par les participants. C’est un construit institutionnel définit précisément les institutions comme les règles du jeu dont les organisations sont les acteurs, ou encore comme "des contraintes d'origine humaine qui structurent les interactions entre les acteurs" Et si l'on n’a pas confiance dans les institutions, ou si les institutions sont déficientes, le marché peut disparaître (pas toujours, j'y reviendrai à l'occasion)… Bon, il y a une autre solution : acheter un carnet de ticket tarif réduit en gare de Poitiers. En général, il y a moins de monde... ».
Source : http://obouba.over-blog.com/, blog d’O. Bouba-Olga, le 25 janvier 2007.

Questions :
1- Les voyageurs ont-ils intérêt à acheter au guichet de la RATP ou au vendeur à la sauvette?
2- Définir un coût de transaction.
3- Pourquoi en majorité les voyageurs ne le font-ils pas ?
4- Qu’est-ce qu’une institution ? Donnez d’autres exemples.

Insert : Article II-77 du Code de la propriété.
1. Toute personne a le droit de jouir de la propriété des biens qu’elle a acquis légalement, de les utiliser, d’en disposer et de les léguer. Nul ne peut être privé de sa propriété, si ce n’est pour cause d’utilité publique, dans des cas et conditions prévus par une loi et moyennant en temps utile une juste indemnité pour sa perte. L’usage des biens peut être réglementé par la loi dans la mesure nécessaire à l’intérêt général.
2. La propriété intellectuelle est protégée.

Document 3 : « La directive européenne sur les droits d'auteur dans la société de l'information date de 2001. Certains pays de l'Union l'ont déjà intégrée dans leur droit national, d'autres pas. C'est le cas de la France - la lecture du projet de loi reprend au Sénat jeudi 4 mai. Mais aussi de la République tchèque, de l'Espagne, de la Finlande et de l'Allemagne, qui ne l'ont pas encore totalement transposée. Chacun adapte ce texte, relativement souple, en fonction de l'état des technologies numériques à la date de la transposition, ainsi que de la législation nationale en vigueur. L'application de la directive diffère donc selon les pays européens.
Les exceptions. La directive européenne laissait chaque pays choisir jusqu'à 17 exceptions au droit d'auteur. Les députés français s'en sont tenus à quatre. Elles concernent les copies techniques temporaires liées au fonctionnement d'Internet, les adaptations d'oeuvres à usage des personnes handicapées, les bibliothèques, musées et archives ainsi que l'usage pour la presse. L'Allemagne a intégré un nombre d'exceptions à "finalité sociale" bien plus élevé, visant la recherche et l'enseignement. Et la Grande-Bretagne n'a retenu aucune des exceptions facultatives.
La copie privée. La possibilité de copier une oeuvre légalement acquise pour son usage personnel varie selon les pays. La France, la Lituanie, le Portugal et la Slovénie ont confié à un médiateur le soin de traiter des litiges entre les bénéficiaires de certaines exceptions et les titulaires de droits qui appliquent des mesures techniques de protection (MTP) sur leurs oeuvres. Seules l'Allemagne, la Lettonie et la Suède précisent dans leur législation que la copie privée doit être réalisée à partir d'une source légale. Le nombre de copies autorisées à des fins privées sera défini en France par le futur collège des médiateurs.
L'interopérabilité. La France est, de tous les pays européens, celui qui est allé le plus loin pour imposer une interopérabilité, c'est-à-dire la possibilité de lire une oeuvre sur n'importe quel support ou n'importe quel logiciel. (…).
Mais aucun pays, si répressif soit-il, n'a réussi à endiguer l'inexorable progression du piratage des oeuvres musicales ou cinématographiques sur Internet. L'IFPI voulait croire, mi-avril, que la peur du gendarme avait fait disparaître un tiers des fraudeurs en France, en Allemagne, en Espagne et en Suède. L'Europe semble toutefois bien peu répressive comparée aux Etats-Unis, où la lutte contre le piratage est devenue la priorité des majors du cinéma et du disque. »
Source : Le Monde du 5 mai 2006.

Questions :
1- Qu’est-ce que le droit d’auteur ?
2- Quels sont les moyens de le garantir évoqués dans ce texte ?

Document 4 :
« Il était écrit que la loi sur les droits d'auteur dans l'univers numérique susciterait la polémique jusqu'au terme de son cheminement parlementaire. Jeudi, mettant fin à plus de six mois de débats passionnés entre les deux chambres, une commission mixte paritaire réunissant sept députés et autant de sénateurs est parvenue, dans la douleur, à un compromis sur ce texte très contesté qui légifère sur les domaines aussi sensibles que piratage et la copie privée. L'ultime version du texte n'a en effet été votée que par la seule UMP, les parlementaires UDF s'étant abstenus, tandis que Verts et Socialistes, qui réclamaient une deuxième lecture, avaient claqué la porte de la séance, au bout de 45 minutes de débats. C'est après « avoir découvert en arrivant en séance 55 amendements durcissant le texte du Sénat », qui revenait déjà sur les avancées de l'Assemblée, que les députés de l'opposition ont donc décidé qu'ils ne pouvaient participer à « cette parodie ».

Concrètement, les principales modifications apportées par cette commission au texte du Sénat portent sur l'interopérabilité. C'est-à-dire réintroduire l'affirmation de ce principe qui donne le droit de lire une œuvre sur le support de son choix, tout en renvoyant son application à une Autorité de régulation des mesures techniques. Selon la commission, qui va là plus loin que le Sénat, cette « Autorité », qui assurera « une mission générale de veille dans les domaines des mesures techniques de protection et d'identification des oeuvres et des objets protégés » aura un pouvoir d'injonction et pourra infliger des sanctions pécuniaires, avec deux mois de délai maximum pour prendre ses décisions. Toutefois, elle ne pourra être saisie que par des entreprises, par exemple les concurrents d'Apple qui pourront demander l'ouverture de son service, mais ni par les consommateurs ni par les associations de consommateurs qui perdent là un pouvoir de pression considérable. Ce qui ne manque pas d'agacer l'UFC-Que Choisir, qui appelle les députés à ne pas sacrifier « les droits des consommateurs, au premier rang desquels le droit à l’interopérabilité, sur l’autel du lobby industriel ».
Source : L’Expansion du 22 juin 2006.

Questions :
1-Montrer qu’il peut exister une contradiction entre le droit de propriété et le droit des consommateurs.
2- Le marché des œuvres numériques est-il un marché de concurrence pure et parfaite ?
3- Le marché est-il institué une fois pour toutes ?

Synthétisez : Après avoir rappelé le modèle classique du marché, vous démontrerez que l’ordre marchand n’est pas spontané.


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